lundi 1 juillet 2024

Baby shark (niom niom niomniom niomniom), baby shark (niom niomniom niom niomniom) baby shark

 


Après moult hesitations et tergiversations, nous sous sommes attelés au visionnage du fameux Sous la Seine, le Mâchoires françoys et fransquinet qui sent bon la baguette et le croissant chaud.

D'emblée, on aime le pitch qui rassemble tout ce qu'on aime: un requin, des gens qui nagent dans la Seine et des jeunes écolos woke: c'est dire si nos babines frissonnent de plaisir.

Piscine de Laeken, le lundi à 7h30

Dès le début, on est happé par l'intrigue, tel les plongeurs silencieux du prologue qui récoltent des échantillons en harponnant un requin. Ça n'a pas l'air bien malin tout ça. Heureusement que notre héroïne, Sophia Machin est là qui se jette à l'eau armée d'un couteau (et qui réussit à mettre son masque sous l'eau, performance assez rare pour être saluée) pour sauver ses amis, déjà réduits en petits Coraya sauce coktail depuis longtemps.

Retour au temps présent, où cette pauvre Soso en est réduite à faire des visites guidées à des ados désabusés à l'aquarium de Paris. Elle est interpellée par une petite jeune à cheveux bleus (Mika? Micha? Meekah? Micah? Comment savoir avec cette génération sans repère orthographique) qui a retrouvé son requin (le méchant, çui des petits Coraya) et même qu'il est dans la Seine. Tout ça grâce à son assoc', une petite structure sans prétention logée dans un hôtel de maître grand comme l'Elysée avec des projecteurs 4000K digne d'une installation de Kinepolis. Assez crédible on va dire.

Ces fumistes d'écologistes en herbes se targuent de retrouver ledit requin pour le guider vers la mer (ça fera toujours une vois de moins pour le FN). Mais Soso a trop les chocottes de sa mère, depuis l'épisodes des petits Coraya. Arrive dans le mix un jeune officier ("brigadier-chef" comme il le précise lui-même) qui est en service à peu près H24, et qui survit en mangeant un snicker toutes les 72h. Tout ce petit monde va se chamailler, plonger, comploter et finalement se faire (en tout cas pour une grande partie d'entre eux) bouffer par un (voire plusieurs, suspense!!) requins mutants – car oui, pour survivre dans de l'eau douce, un requin doit être sacrément mutant.

Est-ce que c'est bon? Non, mais j'ai souvent dit la même choses des petits Coraya, ce qui ne m'empêche pas d'en manger à la pelle si y'a un sacho qui traîne. C'est plutôt drôle, si accepte de mettre de côté tout réalisme scientifique et au bingo de 'qui va mourir en premier', ça se pose bien là. Le (les?? Suspense!!) requin est plutôt bien chié, il saute sans doute un peu trop pour être réaliste, mais allez savoir, avec cette nouvelle génération de jeunes requins sans repères.  Bref, vu l'ambiance actuelle un brin morose en France, faites-vous plaisir, votez Requin!

Sous la Seine, Gens, 2023