mardi 27 mars 2012

jeudi 22 mars 2012

Sigmund, help me out here.

Ce mois-ci, il y a un album dont je n'attendais pas forcément la sortie avec la bave aux lèvres et l'oeil hagard (contrairement au nouvel opus de Spiritualized), et qui m'a complètement retourné la gueule, c'est le cd de Islands, A sleep and forgetting. Je suis plutôt du genre stoïque, surtout face à la nouveauté qu'elle est pourrie, mais là, là, là.... Comment dire, hiiiiiiiiiiiiiii, j'ai envie de faire des smileys et de loller sans fin; bref, je suis en pleine régression et en mode pucelle de 15 ans : cet album est juste trop trop trop biiiiiiiiiiien,
hiiiiiiiiiiii
<3
et tout ça.

Bon, soyons un peu constructif dans cette hystérisation musicale. 

J'ai découvert Islands avec Return to the sea. J'ai accroché, parce que j'ai trouvé ça drôle et grinçant en même temps, puis y avait des chansons avec des bruits bizarres qui duraient 10 minutes ET c'était l'album trop pref' de Technikart (trop top!). Bref, j'ai écouté ce truc dans la floppée de nouveaux sons que j'expérimentais à l'époque (au sortir d'une période de 10 de R'N'Bitch) et ça m'avait plu, mais j'ai complètement manqué leur deuxième album - j'étais trop occupée à écouter Be Your Own Pet vite vite avant qu'ils splittent-  et j'ai écouté Vapours d'une oreille distraite ( trop occupée à écouter un Assimil du serbo-croate de 1972). Voilà pour l'histoire qu'elle est intéressante.

Mais A sleep and forgetting tourne en boucle dans mon petit cerveau malade et je ne crois pas avoir écouté un truc qui me fasse quelque chose de physique comme ça depuis un moment. C'est une sorte d'énorme nappe molle et douce et marshmalloweuse dans laquelle je veux juste m'enrouler et mourir
comme Lonely love:

C'est aussi des chansons mignonnement barrées, gentiment méchantes avec des petits pianos qui jouent dans tous les sens, la voix de Nick Thorburn, mi-perchée mi-enveloppante, des choeurs tout en douceur et des textes de mise en abyme (chic!). Y a un même petit peu de folk ( sans malice)

Du croonerisme à l'ancienne dans In dream it's real


Des morceaux inclassables avec I can't feel my face


Du Islands grand cru Hallways, avec un clip trop miiiiignon.



J'en suis déboussolée que ça me plaise autant parce que ça va un peu contre ce que les gens qui ont fait mon éducation musicale m'ont appris (la musique ça fait mal, ça fait du bruit, ça grince, c'est fait à base de murs de sons distordus et ça ne rend PAS happy-go-lucky-me). Alors écouter des chansons miiiignonnes et se laisser bercer par une petite guitare et  déambuler avec un sourire niais et avoir envie de faire des biiiisous, non vraiment, c'est de l'abus. Bah.

lundi 19 mars 2012

Is there any way to get this weight of my skin?



SI il y a une chose que j'ai toujours trouvé extrêmement impressionnante, c'est la critique musicale - sans rire. Il  me semble que parler d'un livre, d'un film ou même d'une oeuvre picturale est quelque chose d'assez simple, préhensible. J'ai beaucoup de mal à saisir le côté par lequel prendre un morceau ou un cd pour en parler, il me semble que la description que j'en fait échoue toujours à rendre une idée cohérente. Alors il y a deux disques que je suis en train d'écouter pour le moment et je me suis dit que ça serait un bon exercice - même si du coup, ça va pas voler bien haut, hein.

Bon.

Belgrade, feb. 2012

J'ai le cd de Tamer Animals  Other lives depuis un moment et je n'avais en fait jamais pris vraiment le temps de l'écouter. Je me rappelle, lors de sa sortie, de la pléthore de critiques positives à son égard et finalement, je l'avais écouté vite fait et pas gardé de souvenir impérissable. J'ai repris ce disque il y a une dizaine de jours et j'en suis littéralement amoureuse. Je ne sais pas très bien comment le situer sur la carte des influences, parce qu'il ne ressemble pour moi à rien d'autre: c'est un peu symphonique, un peu atmosphérique, un peu western et un peu aérien. J'adore les instruments en contrechant - le clavier, surtout dans Tamer Animals et dans Dust Bowl II, les cuivres dans Dark Horses, les cordes un peu partout. J'ai relu des critiques qui ne m'ont pas éclairée plus que ça: ça reste un objet étrange et beau, débarqué de nulle part, une sorte de plainte qui sent un peu la poussière rouge et les buisson d'amarante.


Bordeaux, aug. 2011

L'autre disque est celui de Perfume Genius, Put you back N 2 it, qui est juste magnifique - j'avais déjà bien aimé le premier album du même auteur, Learning, et ça reste tout bon: c'est un peu chialant et un peu ambiance " je-veux-mourir-dans-un-caniveau-de-Baltimore", mais faut quand même se l'avouer, c'est ça qu'on aime, hein. Learning avait un côté un peu énervant, avec son piano vintage et ses petites ritournelles ambiance sick child, mais Put you back N 2 it sort de ce format et c'est tant mieux. C'est toujours aussi déprimant, une sorte de lent tournoiement dans l'air épais des fins d'après-midi pollués; ça a la grâce des douceurs amères du crépuscule. Et tout ça.

jeudi 15 mars 2012

Happy at sea.


Ostende, jan. 2010

 

 
Djbail, Liban, feb. 2010.

dimanche 11 mars 2012







Danube, feb. 2012

jeudi 8 mars 2012

We are educated in pain

SanVa Hospedaria, Macao ( 2011)

Nous tournons dans un anneau de lumière vacillante, les pieds écartés, les poings serrés, les genoux pliés. La foule recule, tout comme les bruits qu’elle fait. Le seul son qui subsiste est une pulsation souterraine et distante, le battement du cœur d’un géant. Une brume argenté et tremblante tombe à travers les trous du toit et cette froideur me paraît agréable sur la peau. [….] et, l’espace étincelant d’un instant, au centre de ce ring toujours plus sombre, nous nous reoncontrons.

Y a pas longtemps, comme ça, entre deux bières et deux autres, je discutais le bout de gras- ou plutôt avec un bout de gras, entre les dents, à la belche quoi-  que je ne trouvais rien à lire en français. Bon, rien, c’est évidemment une métonymie synecdoquique, puisque y a plein, non, quand je dis rien, c’est rien qui soit sorti récemment. Qu’est-ce-à dire, d’aucuns ?

Je me suis rendue compte que tout ce qui sort en littérature française est d’une nullité assez affligeante (sauf quelques uns, qui sont la plupart publiés dans des maisons d’éditions tellement minus que la femme de ménage relit les manuscrit et ergo qui ne sont peu ou prou ou pas distribués). La nullité tient à ceci qu’on traverse période de grand déballage mievro-sentimental-de-ta-life-qu’elle-intéresse-personne Genre ! T’as qu’à faire un blog tant que t’y es ! Y’a des gens qui ont assez de culot pour parler de néo-romantisme, j’t’en foutrais, tiens ! d’autres qui analysent d’un ton docte le retour de la confession et des gens simples, comme moi qui savent –depuis un bout de temps- que la littérature française n’a plus de couilles ( si tant est qu’elle en ait jamais eu). Sans rire cette fois. Je parle bien sur pas des Musso/ Levy/ … qui produisent à la chaîne des sortes de romans de gare vendus très chers, mais de gens qui se vendent (se positionnent) comme littéraires ( Courage fuyons !). Je ne donnerai pas d’exemple, j’en ai marre de cette intro qui n’avait qu’un seul but : vous dire que du bien d’un auteur que j’ai découvert y a un petit temps déjà, et qui écrit des bouquins avec couilles qu’on dirait qu’il bouffe des rognons de nains le matin au p’tit déj’ : Craig Davidson. Ha oui, c’est ça le rapport avé l’intro : l’est pö français, eul’ptit.

Davidson a publié en 2005 un recueil de textes Rust and bones  qui avait beaucoup fait parler la presse hype lors de sa sortie en français : probablement parce que Ellis s’était fendu d’un gentil com’  sur sa page facebook, mais bon. Je me suis procurée ce livre et comme pas mal d’autres, je l’ai rangé quelque part et oublié. Il y a environ 6 mois, je suis – ou plutôt il est, vu l’équilibre précaire dans lequel survivent mes livrouchoux - retombée dessus et bah, je l’ai lu.

Là, gros malaise. Le truc est puissant, physique, corporel, gerbatif, tripique, mais hallucinamment bien écrit, rapide, fluide doux et délirant, absolu et irradiant. Bref, quand je suis descendue du train, j’étais malade. J’ai fais ce qu’il fallait, puis je l’ai relu. Au moins trois fois depuis, ça marche encore. Du coup j’ai acheté l’autre, le roman sorti en 2006 dans sa version angliche. Bam. Même baffe. Avec mon Thésaurus Oxford ( <3 hiiiiiiii <3 ) parce que c’est pas de la racaille, là, le Davidson. J’ai pourtant lu pas mal de trucs immondes ( genre Palhaniuk dans Haunted dans lequel un mec perd une partie de son estomac, aspirée par la bonde de la piscine sur laquelle il est assis pour se branler parce que c’est le seul truc qui le fasse décoller- c’est assez beurk)  et pourtant Davidson réussit  grave bien à me surprendre. Pourquoi ?

Le premier truc, c’est que c’est trash sans être crade ( Palhaniuk qui nous fatigue un peu d’ailleurs), sans être écrit sous influence ( impigeable Burrough), sans être une suite de récits du méta-moi de l’auteur mégalo (bourrant Ellis), sans être écossais (écossais Irving) . Un des thèmes favoris de Davidson, c’est la boxe- sujet principal de The Fighter, titre assez logique. La boxe, on peut en parler de plein de façons différentes : raconter ce qu’il y a autour, les salles bondées-suintantes-enfumées-suffocantes, les bookers, les combats illégaux, Jean-Claude Van Damme : bref, c’est finalement aussi casse-gueule que n’importe quoi d’autre.

Et là, c’est le deuxième truc qui fait que c’est probablement le meilleur-auteur-du-monde-et-je-veux-l’épouser : c’est pas juste de la boxe, avé des types qui se tapent eud’ssus. Non, dans la boxe, ce qui lui plait, c’est pas le combat, c’est la métaphysique de la boxe : ce type n’écrit pas sur le sport, sur le milieu, sur l’histoire, il écrit sur l’essence de la boxe réduite à ceci : des os et de la chair. Parce que l’espace du ring ramène toute existence humaine à son insignifiance asbolue. C’est la rencontre des corps dans leur fragilité et leur médiocrité dès qu’ils montent sur un ring.  La capacité qu’ont des hommes à devenir des machines à frapper dans un carré 4 sur 4.  

Mais au-delà du cliché – « Je-ne-suis-qu’un-homme-et-rien-que-ça-quand-je-monte-sur-un-ring-et-par-ceci-je-découvre-mon-vrai-Moi-que-je-vais-aller-partager-avec-mes-amis-übersexuels-autour-d’un-verre-de-kombucha  » - Davidson crée un véritable paradoxe, en mettant en place ce qui est pour moi le paradigme qui le définit le mieux : le passage à la limite.  Le combat, porté à un certain stade, c’est la sortie de toute finitude humaine qui s’opère le temps d’une dizaine de rounds. Il y a une limite, imperceptible au-delà de laquelle le fighter est plus que « Juste un homme » ( traduction française du titre). L’au-delà de la douleur. La frontière fine entre ce qui relève de l’humain et ce qui le dépasse.

“ The thing facing him was nothing but a bag of skin and bone and gristle and blood and Rob wanted to inflict as much damage upon it as was humanly posible- as was inhumanly possible- smash and bash and crush and wreck until nothing of value remained”
 Partout, des frontières. Celle qui fait passer de l’homme à l’animal quand explose les derniers centres nerveux. Celle que l’on passe la nuit pour combattre dans un autre pays (toujours une rivière, un pont, un cours d’eau à traverser : Mexique et Canada sont systématiquement séparés des USA par l’eau, l’espace de laquelle est indéfini). Celle de l’amour paternel qui se transforme en sabotage parental. Celle du combat illégal qui ne peut exister qu’en eaux internationales ( hors-frontière asbolu).

La dernière limite, celle de la peau qui retient la chair, qui fait barrage au sang, la peau en lambeaux qu’on imbibe d’acide ferrique, les tendons qui maintiennent des bout d’organes attaché au corps, la chair en bouillie des mains dont les os ont implosé sous les coups. L’image parangonique serait celle de la chair réduite en purée, contenue par la peau comme ultime rempart à l’explosion.
« Here you might see an overmatched  fighter struck a blow so vicious it cracked the orbital bone and push his eye from its socket, the blood-washed eyeball swinging on its optic nerve like a lacquered radish”
 La peau, toujours en début des textes, toujours en ouverture comme interface entre le normal et l’irréel, la souffrance et son dépassement : peau marquée au rasoir, brûlée à la chaux, ciselée, coutelée, imbibée de coagulant pour éviter le premier sang disqualificatoire. La peau comme histoire de la douleur et fragile toile tendue entre le monde et l’homme. Ce que ce type fait en écrivant, c’est ça : rentrer sous la peau. Sans pitié d’ailleurs, que ce soit pour les personnages ou le lecteur, tous voués à crever, qui sur le sol en terre battue d’un ring thaïlandais clandestin, qui pantelant d’épuisement dans la course au sens qui constitue la plupart de nos existences.

Si Davidson est grand quand il parle de boxe, de père abominables, et de suburbs américains apocalyptiques, il n’est pas moins immense comme maçon surdoué qui entrelace ses récits les uns aux autres, dans Rust and Bones : tous paumées, tous sur le fil du rasoir entre la Vie Normale et le grand dawa intersidéral qui veut tous nous bouffer, ses personnages  se croisent, s’influencent, se sondent et se confondent. Du type qui récupère les biens impayés (Insomnies) à celui qui investit l’amour pour l’enfant qu’il n’aura jamais dans des chiens de combats (Un usage cruel), du père alcoolo qui saborde son fils ( Un bon tireur) à celui qui pense à des montagnes de chattes pendant qu’il parle à sa fille (Friction) , même ceux dont le destin est incertain à la fin de la nouvelle semblent être aspirés par un vortex de néant, vers le fond, toujours, inexorablement.

La frontière, la limite c’est l’intant pur dans lequel les héros de Davidson sont figés, saisis au moment où, sur le fil, ils tanguent comme des acrobates ethyliques, des marionnettes aux tendons sectionnés, pouvant cependant dans un moment de grâce ultime, transcender les contraires et d’un combat, faire une embrasse.

“ It ressembled less a fight than an aggressive coupling, yet there was an odd deference […] and their bodies melding, fists enveloped by the other’s chest or face, arms and legs and heads uniting,, flesh bounding until they became a united whole, this faceless, sexless creature that might haunt a lunatic’s dream”


mardi 6 mars 2012

Jumpin' jive





J'ai vu hier - enfin - The Artist, ajout de dernière minute au festival du film de Belgrade. La salle était comble et les billets pratiquement tous vendus trois jours avant la projection. 

Si je déteste aimer quelque chose que tout le monde aime, je hais encore plus détester quelque chose que tout le monde porte aux nues par pur esprit de contradiction - vous suivez? Non? Moi non plus.

Bref, The Artist, ça m'a emmerdée. Bon, pas à ce point-là, mais ça ne m'a pas semblé fantastique ou grandiose, en tout cas pas au niveau de ce que l'engouement surréaliste autour de ce film pouvait laisser présager. C'est divertissant, c'est joli à regarder, la musique est bonne, bonne, bonne ( normal, elle est enregistrée au paquebot Flagey), y a un niveau méta-mise-en-abyme qui transcende la représentation de l'oeil-cinéma en supra-herméneutique de la sole meunière, et Jean Dujardin est effectivement bon, tout en sourcils et petite poustache. Puis y a un chien, qu'il est drôle et, c'est vrai, il y a le merveilleux John Goodman, qui a le même cigare que dans Matinee. Joli, donc. 

Mais pas à ce point non plus. Je n'ai d'ailleurs pas senti l'enthousiasme délirant de la foule- et la foule a toujours raison. Pourquoi donc ce battage médiatique? Bah.

dimanche 4 mars 2012

Not going back to the harbour

Au large de Vladivostok (Russie), 2010


Hier, au détour d'un festival de film, j'ai par hasard vu dans la même journée deux films de port; tous les deux excellents, bien que diamétralement opposés.

- Le Havre, qui ne me faisait mais absolument pas envie à la base ( tout belge qui se respecte a le poil qui s'hérisse à la lecture du pitch et craint le pire - à savoir la dardennite, à base de drame sur fond d'accent de Seraing et de cadavre dans la Meuse). Et bizarrement, le nom du réalisateur ne me disait rien du tout, alors j'y ai été vaguement ennuyé à l'avance. Je déteste suivre la masse, mais j'ai littéralement adoré ce film. Le côté mash-up référentiel autour du cinéma français ( le comique de Tati, la voix blanche de Godard, les imperméables de Gabin), les dialogues " Manuel de conversation française", les images du port du Havre, André Wilms ( que je ne connaissait pas) et surtout, Jean-Pierre Léaud ( dont je suis amoureuse depuis que j'ai environ 14 ans).  Ça m'a donné envie de voir d'autres Kaurismaki ( j'ai reconnu après coup) et surtout d'aller me promener entre les conteneurs et les grues de déchargement d'un port quelque part au Nord.

- Bédouin, où comme pour Le Havre, j'y ai été à reculons à cause du sujet - les mésaventures d'une femme ukrainienne qui débarque à Saint-Pétersbourg pour devenir mère porteuse afin de pouvoir payer les frais liés au cancer de sa fille restée à Kiev, ou quelque part par-là - et puis finalement, ça a été une bonne claque.  Ça fait un peu le même effet que Biutiful : une personne déjà bien dans la merde se prend tuile après tuile et au moment on on se dit que ça peut plus être pire, bah ça sombre encore un peu plus. Y a du mélo quelque part par-là, mais ça reste regardable.  Et puis, c'est tout en russe, y a des mafieux chinois et Zheniya le machiniste et moi les machinistes de chantiers navals russes, ça me rend toute chose. Il y a surtout des images impressionnantes de bateaux et de désert de Jordanie. Il ne manque que ça.

Le Havre, Ari Kaurismaki, 2011, France.
Bedouin, Igor Voloshin, 2011, Russie.

samedi 3 mars 2012

Melted snow



Ici, la neige a enfin fondu. Alors forcément, on a envie d'écouter des chansons neo-new-wave et de respirer de la peinture acrylique.








vendredi 2 mars 2012

Chic! On!


Foilà! Sur les conseils d'un extrême satyre, je reprends mes chiconnades. Olé.