mardi 6 mars 2012

Jumpin' jive





J'ai vu hier - enfin - The Artist, ajout de dernière minute au festival du film de Belgrade. La salle était comble et les billets pratiquement tous vendus trois jours avant la projection. 

Si je déteste aimer quelque chose que tout le monde aime, je hais encore plus détester quelque chose que tout le monde porte aux nues par pur esprit de contradiction - vous suivez? Non? Moi non plus.

Bref, The Artist, ça m'a emmerdée. Bon, pas à ce point-là, mais ça ne m'a pas semblé fantastique ou grandiose, en tout cas pas au niveau de ce que l'engouement surréaliste autour de ce film pouvait laisser présager. C'est divertissant, c'est joli à regarder, la musique est bonne, bonne, bonne ( normal, elle est enregistrée au paquebot Flagey), y a un niveau méta-mise-en-abyme qui transcende la représentation de l'oeil-cinéma en supra-herméneutique de la sole meunière, et Jean Dujardin est effectivement bon, tout en sourcils et petite poustache. Puis y a un chien, qu'il est drôle et, c'est vrai, il y a le merveilleux John Goodman, qui a le même cigare que dans Matinee. Joli, donc. 

Mais pas à ce point non plus. Je n'ai d'ailleurs pas senti l'enthousiasme délirant de la foule- et la foule a toujours raison. Pourquoi donc ce battage médiatique? Bah.

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