dimanche 15 septembre 2013


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Be Your Own Pet - Heart Throb
Julian Casablanca - Out of the blue
Guard - Coming true
Royal Bang - 1993
Thee Oh Sees - Castiatic tackle
The Brian Jonestown Massacre - Oh Lord
Spiritualized - Baby I'm just a fool
Lotus Plaza - Monoliths
Timber Timbre - Black water

Souterrains/ dedans

But underground passages are also hiding places and refuges. Kafka's text The Burrow develops this specific feature of underground space: the narator is an undefined being completely dedicated to the task of building himself a perfect burrow, completly still. The text is unraveling in long sentences, going in circles and drilling through the language littles galeries, holes, little cells, still and empty.




The animal-Kafka uses language as a mean to create space: language being the first place from which the subject emerges, it's therefore the most intimate, the last refuge for the displaced, expelled, the ones without a home except for the stacks of words they're piling up around them like little cubes. But using language in its very materiality is also a way to thrust it outside of its own limits, to deteritorialize it, to allow it to escape the control of the majority and to become the language of those who write "like a rat digs his burrow".

Souterrains /dehors











Souterrains/dehors





























 I've always been striken by the paradoxal feeling that underground passages kindle: on one hand, they are empty, identical, impersonal and dull functional spaces; but on the other, they're creating a whole little world underground, like an imaginary children cave that protects us from the vastness of big anonym cities.

 The first part of this work has tried to show this tendance of modern culture to empty more and more urban spaces and to turn them into non-places - places that have no meaning, that create no relations between users and that generate only solitude and similarity.


vendredi 5 juillet 2013

Ecran total

Revoir ce cher Klaus faire le fou avec ses cheveux soyeux m'a rappelé que je n'avais jamais vu Fitzcarraldo. Klaus reprend ici du service en européen à moitié fou perdu dans la jungle, toujours entouré d'eau et obsédé par son silence. La progression du scénario est assez bizarre: afin de réaliser une idée à moitié dingue ( construire un opéra dans la jungle) un type en conçoit une encore plus absurde ( faire passer un bateau par dessus une colline). Le tout finit de façon plus ou moins abrupte, si ce n'est la magnifique dernière séquence, tout simplement hallucinante, d'opéra en bateau. 

No parle de la campagne publicitaire qui fit chuter Pinochet: sujet pas inintéressant et assez bien rendu - quoi que j'aie toujours un peu de mal avec la photographie type "docu tourné en VHS", mais dans l'ensemble très bien foutu. 

Kagemusha que j'ai enfin eu le courage de regarder, est vraiment un très très grand film: d'abord un peu confus - à cause du truc des doubles qui sont deux pour un seul mort - on peut vraiment le lire à plein de niveaux. C'est aussi excitant pour les scène de batailles, que pour les paysages, que pour le développement du personnage central - le double d'un roi mort. On retrouve une trame de fond assez shakespearienne, en fait qui pourrait être l'envers exact de celle du roi Lear - un père en trois exemplaires qui empêche ses fils de prendre sa suite par-delà le tombeau VS des fils en trois exemplaires qui poussent le leur dans le sien pour prendre sa suite). Le déguisement, le double, le père obscène qui défie la mort, la distinction entre l'habit et l'homme me semblent être des thèmes qui reviennent dans quelques films de Kurosawa. Mais il y a ici, en plus des images superbes,


une performance hallucinante de Tatsua Nakadai, jeu hyper physique, très organique, vraiment épatant.

Fitzcarraldo, Herzorg, 1982
No, Larrain, 2012
Kagemusha, Kurosawa, 1980

mardi 2 juillet 2013



Fuck Buttons- Bright tomorrow
Count de Money- Wired up
Dan Friel- Valedictorian
Digitalism - Blitz
Aladin- Mass confusion
Black Mountain - No hits
Poni Hoax - Life in a new motion
Phosphorescent- Song for Zula
These New Puritans - Doppelganger
Crystal Castle - Affection
Arcade Fire - Brazil