samedi 13 avril 2013

Bim! Baf! Biff!

Un peu par hasard, quelques films chopés autour du BIFF - ou dans le style.

Mama, un film sur l'amour maternel et qu'il est vilain. Deux peutiotes abandonnées - pourquoi? début un peu elliptique -  dans les bois pendant un bon moment retrouvent la civilisation et leur oncle qui vit avec sa meuf ponque - Jessica Chastain, qui porte pas trop bien la basse. Hélas, leur mama, créature mi-figue mimolette laisse son narcissisme phallique prendre le dessus et tente, toutes tentacules dehors de récupérer ses gamines. L'ensemble est vraiment réussi, malgré le côté Jamie Lannister de l'oncle en question, mais on regrette un peu l'overdose de monstre face-caméra vers la fin. Faut dire qu'elle est flippante - elle flotte au plafond, brrr - mais à force, on finit presque par l'adopter, la fifille.

Fresh meat est un film australien sur le cannibalisme. Pitch assez banal de famille-ordinaire-de-banlieue-mais-pas-que-sur-qui-tombe-par-hasard-une-bande-de-truands-qui-vont-dérouiller et réalisation sans trop de surprise ( lesbianisme soft, tshirt mouillé et gros calibres), mais avec un petit côté multiculturel piquant: les aborigènes sont nos amis et il faut les manger aussi.

Johnny dies at the end  reste hors de ma portée. Soit trop, soit pas assez défoncée pour regarder un truc pareil, je n'y ai absolument RIEN compris. Il y a une histoire de drogue assez hardcore, qui fait des trucs qu'on sait pas trop; en tout cas les gens se voient différemment qu'ils sont et y a des monstres partout. J'ai très envie de le revoir dans des meilleures conditions pour essayer d'y entraver quelque chose. La seule chose qui est sure, est que Johnny ne meurt pas à la fin. Bigre. 

Himizu ( BIFF 2012) est un des premier films post-tsunami japonais que je vois et comme on peut s'y attendre, est un bon truc de psychopathe. Sumida et Keiko, deux minots qui devraient être en cours en train de s'envoyer des mots, sont poursuivis par deux paires de parents atroces qui leur construisent des potences auxquelles se pendre et leur refourguent des dettes de yakuza de batards. Dans tout ce bordel, Sumida qui voudrait surtout zoner tranquille et louer des bateaux, part un peu en sucette, entre une bande de paumés qui font des cabanes dans son jardin, une Keiko éprise qui collectionne les cailloux et un prof qui lui répète qu'il est une fleur, ça finit en errance hallucinée dans la ville - et plus si affinités.

Dans The barren (trouvé  ici), il y a Stephen Moyer qui joue et moi, il me rend toute chose, ses grands yeux épouvantés, son teint à nul autre pareil, son front froncé quand il souffre, rhaaaa.
Bref, je me suis jetée sur le film comme la faim sur le monde et je ne fus point déçue: d'un week-end de camping qui tourne mal, on passe à une intéressante histoire de diab' à tête de bouc et de rage canine. Diamétralement opposé à Mama en terme de présence de monstre, ça confirme finalement que rien voir, ça fait quand même méga plus flipper.

Mama, Muschietti, 2013
Fresh meat, Mulheron, 2012
Johnny dies at the end, Coscarelli, 2012
Himizu, Sono, 2011
The barren, Bousman (!), 2012

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