mercredi 25 septembre 2013
mardi 24 septembre 2013
Irving, TX.
There was nothing there, except for churches and car body shops,
and a taqueria called El Jefe.
I stayed in a place on the other side of the road of the Lucky convenience store.
The store clerk was a huge fan of Zinedine Zidane.
In the house were a lot of bumper stickers everywhere, bearing all sorts of texan-pride wisdoms
" Life is too short not to live it as a Texan"
lundi 23 septembre 2013
Ecran total
Après de longs mois d'errance cinématographique, j'ai décidé de faire un retour à la réalité en douceur avec une petite sélection pump it up:
Severance nous explique par A+B pourquoi il faut être contre le teambuilding. C'est une pratique de connards et ça a souvent lieu dans une forêt hongroise infestée comme il se doit d'anciens mercenaires serbes ( qui parlent russe, tiens). Les anglais ont un don pour le survival gore avec des détails montypythoniens ça et là, et toujours, bien sur, le bon vieil ado attardé de 35 piges qui passe le film sous champi - cfr le générique de début, Itchycoo park. Hum.
Dark skies parle de petits bonhommes venus d'ailleurs pour enlever des humains. Bon, ça on ne le sait qu'à la fin ( spoiler alert) et à partir de là, y 'a un côté un peu rigolo - genre on dirait un peu les aliens des simpsons - mais jusque là, je dois dire que c'est plutôt réussi. Les intrusions pendant la nuit, les crises de tétanie sous forme de black out et l'espèce de méga hallucination du gamin à la fin (on sait pas trop d'où elle vient d'ailleurs): tout ça est suffisamment flippant pour vérifier qu'on a bien fermé sa porte.
Antiviral, de Cronenberg fils, porte bien la trace des névroses paternelles: l'intrusion du technologique dans l'organique et ses conséquences désastreuses, la fascination des masses pour l'image et les bas-fonds. Y'a quand même un côté plus aseptisé, moins frénétique que des trip psychotiques à la Scanner, une certaine lenteur, presque une douceur dans les spasmes ensanglantés du héros séraphique qui finit par trouver une paix dans une petite ouverture pratiquée dans le cadavre de son aimée (ach, encore et toujours la schize).
Je n'ai rien à dire sur Only God forgives, je me suis ennuyée comme un rat mort devant ce film, je l'ai trouvé d'une prétention qui n'avait d'égale que son esthétoc pseudo-arty qui répète le même plan pendant une longue et douloureuse heure et demie "Ryan-Gosling-traverse-un-cadre-vide-avec-un-regard-hagard" "Ryan-Gosling-est-assis-dans-un-night-club-vide-et-face-caméra-regard-hagard-tripatouille-une-fille" " Ryan-Gosling-erre-dans-une-maison-vide-et-son-regard-hagard-croise-celui-d'une-petiote". Bref, on a compris: le vide comme paradigme, Ryan Gosling comme élément paradoxal et un gros complexe d'Oedipe éclairé de néons rouges. Bah.
Mais ma semaine s'est tout de même achevée sur une note guillerette, puisque j'ai vu Pumping Iron, documentaire vintage sur Arnold et les autres au temps de leur gloire bobybuildée. Au-delà du côté freak show évident, ça en dit long sur une certaine forme d'antihéroïsme ordinaire et c'est plein de sagesse comme ceci " I don't drink milk, milk is for babies. When you grow up, you have to drink beer".
Severance, Smith, 2007
Dark skies, Stewart, 2013
Antiviral, Cronenberg, 2012
Only God forgives, Refn, 2012
Pumping Iron, Butler et Fiore, 1977
samedi 21 septembre 2013
lundi 16 septembre 2013
Houston, TX.
"I spend some time in Houstona strange place.Its new downtown areahad just been conjured up out of nothing.I couldn't help feelinglike I was living on a gigantic playground,a huge Lego citywith all its towers built just for funto try out all sorts of high-risesin all sorts of colors."
Wim Wenders, Once
dimanche 15 septembre 2013
Souterrains/ dedans
But
underground passages are also hiding places and refuges. Kafka's text
The Burrow
develops this specific feature of underground space: the narator is
an undefined being completely dedicated to the task of building
himself a perfect burrow, completly still. The text is unraveling in
long sentences, going in circles and drilling through the language
littles galeries, holes, little cells, still and empty.
The animal-Kafka uses language as a mean to
create space: language being the first place from which the subject
emerges, it's therefore the most intimate, the last refuge for the
displaced, expelled, the ones without a home except for the stacks of
words they're piling up around them like little cubes. But using
language in its very materiality is also a way to thrust it outside
of its own limits, to deteritorialize it, to allow it to escape the
control of the majority and to become the language of those who write
"like a rat digs his burrow".
Souterrains/dehors
I've always been striken by the paradoxal feeling that underground passages kindle: on one hand, they are empty, identical, impersonal and dull functional spaces; but on the other, they're creating a whole little world underground, like an imaginary children cave that protects us from the vastness of big anonym cities.
Inscription à :
Articles (Atom)