lundi 24 mars 2014

The Zero Theorem (2013)

J'ai un peu laissé de côté mon exploration des mondes distopiens, un peu par manque de temps, un peu par manque de direction dans ce que je regarde. The Zero Theorem n'était pas vraiment prévu au programme de ce cycle, mais il y rentre particulièrement bien: il me rappelle d'autres films de Giliam et on retrouve beaucoup de ses univers distopiens précédents.

Je n'ai toujours pas compris de quoi il s'agissait vraiment dans le film: il existe une sorte d'équation qui doit être ramenée à zéro par le biais d'employés qui pédalent toute la journée et traitent des données - littéralement "crunching numbers". Dans tout ça, un homme attend un coup de téléphone. Il finit par se retrouver enfermé chez lui, une église à moitié en ruines, avec un ado mi-génial, mi-yolo, une pute en mission pour le détourner de son but et une paire de jumeaux à moitié nains. Avec tout ça, ça n'avance pas beaucoup. 

Je suis sortie mitigée du film: j'ai aimé certaine choses, mais surtout pour le côté un peu autocitation: il y a quelques éléments de Brazil ( surtout visuellement) dans les décors, les néons clignotants, les costumes ultrakitsch et les quelques images de la ville. On retrouve aussi les excursions dans un autre espace-temps et une relation amoureuse qui prend pied dans une réalité virtuelle, comme dans Les 12 singes. J'ai aussi beaucoup aimé la quête du film - une sorte de réponse à The meaning of life: Qohen (Christopher Waltz, étonnant!) attend qu'une voix le rappelle pour lui donner le sens de la vie. C'est littéralement un film à propos du sens de l'existence humaine et la réponse qui est apportée à cette question me satisfait entièrement- il n'y en a pas. Comme dirait l'autre:
 Well, that's the End of the Film, now here's the Meaning of Life. ... Well, it's nothing special. Try and be nice to people, avoid eating fat, read a good book every now and then, get some walking in and try and live together in peace and harmony with people of all creeds and nations.

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