mercredi 2 avril 2014

My heeeeaaaad is spinning

Alors, le nouvel album des Black Lips est sorti et j'en suis toute aise: ce n'est pas forcément un groupe que je suis religieusement et je suis toujours restée un peu bloquée sur Good Bad Not Evil - j'ai vaguement écouté 200 millions et sporadiquement Arabian Nights, mais là, ça tombe bien, je suis en plein creux musical et voilà-t-il pas que me tombe dans les mains un truc qui me rappelle mais tellement God Bad que j'en ai chouiné de bonheur pendant 10 bonnes minutes. Style Make your mine commence LITTERALEMENT comme My Struggle, mais en plus meugnon.


Je ne sais pas vraiment comment caractériser cette musique, vu mon manque d'outil d'analyse et de culture musicale. J'ai compris que c'est du garage (c'est vrai que ça sent le cambouis), pour le reste, je sais juste que j'aime:
- le chant un peu faux, à moitié criaillé sans vraiment crier - genre j'ai trop la flemme d'être un rebelle
- les guitares un peu distordues, avec un gros son épais et des accords un peu 70's, mais en même temps un truc fun fun fuuuuun, qui cherche pas des poux dépressifs dans la tête au bouton reverb.
Drive by buddy
- une certaine philosophie de la vie, de l'amour et du monde qui, pour moi en tout cas, n'est pas une sorte de second degré tongue-in-cheekesque (genre!) mais un ensemble d'observations plutôt vraies ("Staring back at you/ In awe (??)/ Like some cutting edge piece of technological equipment/ I knew/ That you were the one")
Dog years 
- Et surtout, surtout, l'empilement suave, la surenchère nonchalante de sons geignants, gémissants, se traînant les uns sur les autres comme une gueule de bois dans l'humidité étouffante immobile du deep South. Ouais, surtout ça.
Boys in the wood

Aucun commentaire: