mercredi 9 avril 2014

Ecran total

The Big sleep est un film auquel je n'ai pas vraiment compris grand chose: enfin, disons que j'ai compris qu'il y avait une série d'embrouilles les unes plus compliquées que les autres, mais entre Bogart qui crachouille du coin de la bouche, les clair-obscurs et les voitures qui filent dans la nuit, j'ai raté deux trois infos qui m'ont paumée à tout jamais, même si j'avais quand même vu venir la fin, héhé.

Dark passage est à cet égard plus sympathique, avec une intrigue plus que simplissime et une référence au titre plutôt vague. La caméra subjective de la première partie du film est assez hallucinamment bien faite, même si elle doit faire mal à la tête sur grand écran. La scène de chirurgie esthétique est aussi assez mémorable, et faite avec une sorte de naïveté plutôt mignonne- faut quand même être dérangé pour se foutre entre les mains d'un type patibulaire comme çui-ci. Bon, la transformation est moyennement convaincante, ils se ressemblent pas trop et une fois de plus, j'avais vu venir la fin - avec une chouette hystérique hitchkockienne en prime.

Je suis un peu amoureuse de Steve Carey, alors j'ai vu The 40 year old virgin avec délices - parce qu'il est juste trop meugnon et qu'avec sa petite raie sur le côté, son pitit vélo et ses chemises à manches courtes bleu pâle, on dirait un bébé géant lâché dans un univers de dégénérés acéphales. Personnellement, je l'aime bien et j'ai trouvé le film plutôt drôle, même si certains trucs sont pas géniaux, ça reste dans l'esprit Apatow - le côté parfois un peu moralo en moins. La chanson de fin est assez captivante.

The Big Sleep, Hawks, 1946
Dark Passage, Daves, 1947
The 40 year old virgin, Apatow, 2005

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