jeudi 16 août 2012

Plaga zombie: zona mutante



Je ne sais plus torp comment je me suis retrouvée avec Plaga zombie: zona mutante entre les mains: je pense que quelqu'un me l'a recommandé, mais qui? Quoi qu'il en soit, je suis assez satisfaite d'avoir découvert ce film qui, s'il ne révolutionne pas le genre, pose la question des rapports zombies/êtres humains de façon assez intéressante.

Pour des raisons probablement données dans Plaga zombie, mais que je fus trop paresseuse pour regarder et que je ne connais donc pas, un village entier se retrouve contaminé par une peste zombie. Ordre est donné de liquider la situation et de confiner le village. On se retrouve alors aux côtés de Max, John et Bill qui se réveillent en pleine rue, avec du sang partout et entourés de zombies. S'ensuivent une série de mésaventures des plus classiques - avec des détails bien gorets - et nos héros semblent trouver une échappatoire en la personne d'un agent du FBI qui possède une disquette  trois pouces - où on prend conscience de la fracture numérique qui sépare les villages infestés de zombies du reste du monde - sur laquelle se trouve un plan pour sortir de la ville. Pendant que la vieille bécane d'un des protagonistes décrypte la disquette en question - qui se révélera inutile sans la disquette numéro 2, hahaha - les liens d'amitié seront mis à l'épreuve, des sentiments seront dévoilés, des regrets partagés et des petits enfants dévorés. 

Ce qui est frappant ici, c'est que les héros, qui se battent contre les zombies avec un acharnement admirable sont eux-mêmes des zombies - cfr. Plaga zombie. On peut donc se demander qu'est-ce qui distingue les deux groupes: les zombies ont l'air d'être nettement plus zombifiés : ils sont bien crados, ont une sorte de croûte qui recouvre leur visage ( maquillage réalisés à l'aide de glaçage pour gâteux d'après la rumeur)  et sont complètement lobotmisés. On assiste d'ailleurs à une scène intéressante dans laquelle John West essaye péniblement de comprendre ce que le zombie à la sucette essaye de lui expliquer - les zombies perdent l'usage de la parole visiblement. Le langage étant ce qui distingue l'homme de l'animal, on assiste donc plutôt à une confrontation entre un groupe de zombies humains et un groupe de zombies animalisés qui ne semblent pas se contaminer les uns les autres. L'explication finale laisse un peu sur sa faim quant au sens de tout ceci: alors quoi, zombies ou pas zombies? Et la dialectique, bordel! Une partie des réponses à ces questions se trouve probablement dans la suite de Zona Mutante, Revolucion Toxica.

Réplique à retenir: " Oy, John, mira a este zombie! " " Oy, que desagradable!"
Moment musical: la chanson de John West, ancien luchador sur le retour.

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