dimanche 24 mars 2013

Monsieur Merde goes to Hollywood


Holy Motors m'avait laissé dubitative, mais un des segments qui m'avaient le plus plus était celui du troll vert du Père-Lachaise, qui déboule au milieu d'un shooting en bouffant des fleurs ( et un doigt au passage). L'apparition du type, sa furieuse trajectoire, son déhanché, ses clopes; bref j'avais bien aimé, et c'est pour ça qu'on m'a conseillé - habillement - de regarder Tokyo!, dans lequel il apparaît aussi.

Je ne parviens pas vraiment  à l'expliquer, mais il me plaît toujours autant, ce truc des marais. J'étais contente d'apprendre qu'il s'appelle Mr. Merde et qu'il y aura une suite ( Merde à New-York) et j'ai surtout aimé la proto-langue de Merde. Les deux autres segments du film sont excellents aussi: le Gondry assez pareil à lui-même ( un peu de magie, un peu d'art, un peu d'amour, un peu de questionnement existentiel) et celui de Bong Joon-ho, que je ne connaissais pas du tout est magnifique, à base d'obsessions compulsives et de boutons tatoués. Un peu par hasard, j'ai aussi pu apercevoir l'intérieur de quelque chose qui m'avait intriguée et que j'avais pris en photo: ce building étrange. Je me demande si c'est le même, mais c'est assez probable.

 Tokyo, 2012

1 commentaire:

Tzvetan a dit…

Merde me rappelle énormément Berck de Gébé.
J'en ai lu un recueil une fois il y a bien longtemps.
Je voudrais le relire !