mardi 11 février 2014

Animal scam

Lors d'un récent voyage à New-York ( genre!) j'ai vu une série d'affiches de ce style:


disséminées un peu partout, collées sur des bornes électriques, style film indy à teasing de malade où on allait savoir de quoi il en retourne ( Le next de quoi? Quand? Comment?Aaargh). Quelle ne fut pas ma déception quand je me suis rendue compte qu'il s'agissait en fait de l'affiche officielle du film (=toute chemo) et du titre (tout pourri). Je ne me laissai pas décontenancer pour autant, espérant vaguement que derrière le marketing de merde se cachait un joyau style "The Kill List", film dont je n'ai toujours pas réussi à comprendre la dernière demi-heure et dont les masques me hantent encore la nuit.

Bon bref, je l'ai enfin vu et là.... Quelle déception! Quelle déconvenue! Quel décontenancement! Quel film de merde! En fait de tuerie mystico-animalière dans la campagne anglaise, un simple slasher familial sans aucune inventivité ( sauf pour le blender à la fin), des acteurs tout cons, une héroïne super énervante (tellement qu'on voudrait bien pour une fois qu'elle crève la bouche ouverte), un mobile de crime tout moisi: bref, de la daube du début à la fin. 

Je l'ai regardé jusqu'au bout, espérant un twist de malade (mais pourquoi sont-ils si méchants?): putain, même ça c'est décevant! On aurait pu ici y mettre un peu du sien niveau scénario -secte de végétariens amis de animaux, expérience orwelienne qui a mal tourné dans les 60's qui est back with a vengeance, fans fou furieux de Wallace et Gromit en pleine décompensation psychotique - enfin n'importe quoi aurait été mieux que cette explication chiatique (spoiler alert, c'est pour les sous, ouuuh). En fait, pas d'explication aurait rendu les choses mille fois plus malsaines et flippantes. Le seul truc qu'ont compris les concepteurs de cette diarrhée filmique, c'est que les masques d'animaux en plastoc, ça fait peur. Et d'ailleurs, c'est quoi le truc you're next? Genre? De quoi? Qui? Moi? 

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