La nouvelle saison de Scream
Queens a commencé et on est bien content de retrouver ce bonbon rose pop
qui nous change un peu d’AHS (trop de
Gaga) et de Glee (trop de Gaga aussi). Le thème de cette saison sera donc l’hôpital,
les maladies bizarres et les monstres des marécages. Histoire de se mettre en
train, quelques suggestions de films rouge sang sur blouse blanche à voir ou
revoir.
Coma est sans
doute le plus classe, avec Michaeeeeeel Douglas quand il ne ressemblait pas
encore à un pépé qui se serait fait greffer un cul de fœtus de souris à la
place du menton (on est d’accord que cette fossette ressemble à rien ?),
Michaeeeel donc, qui était certes jeune, mais aussi un peu un connard : alors que Suzanne, sa meuf se joue la vie pour devenir médecin respecté, il lui parle de faire
la vaisselle. Bravo. Mais là n’est pas le point car Suzanne découvre que des
choses bizarres se passent dans cet hôpital : mais oui, des patients
entrés pour des opérations somme toute simples ne se réveillent jamais. C’est
vrai qu’un accident d’anesthésie pour un coton tige coincé dans l’oreille, c’est
louche. Dans cette enquête, elle ne sera pas vraiment aidée: Maïkeul fait la
gueule (pour le coup de la vaisselle), le directeur pense qu’elle a ses règles,
enfin c’est un complot de crétins finis. Mais qui se cache derrière ces
anesthésies foudroyantes ? Suspensme !
Terminal choice
est fun dans son genre mais un cran en dessous – les experts auront reconnus le
programme du B to Z Medical Mayhem,
vu dans un état de stupeur avancé après une demi-journée aux urgences de
St-Pierre, autant dire en condition optimale. Ici, on est plus dans le délire
A.I. gone mad : des patients traités par un super système de folaïe, genre
Google Car mais en médical, quimpent pourtant dans d’étranges circonstances –
généralement dans des bains de sang conséquents. Alors quoi, c’est y que c’est
la machine qui se détraque ? Comme on l’apprend assez rapidement en IT,
quand quelque chose merde, c’est quasiment toujours une erreur humaine. Rien ne
sert donc de dire que « c’est le système qui plante », non , c’est
vous, pauvres cons d’humains qui faites de la merde. Passons. Heureusement, une vaillante doctoresse (encore une femme,
parce qu’y a qu’elles pour être assez chiantes pour mener des enquêtes à la con
et puis, c’est connu, elles zont que ça à foutre en attendant que leur vernis
sèche), le Dr Lang, va suivre une piste qui la mènera loin au cœur de l’horreur
humaine et du cynisme médical, mouahahaha. Très belles images de
super-ordinateur, qui rappellent un peu Class
of 1999, tiens.
Hospital Massacre
faisait partie d’un cycle Cannon prod jamais relaté ici mais oh combien
instructif. On y raconte une histoire d’amour et de scalpel. Susan (encore
une), se fait hospitaliser un soir de St-Valentin (belle manière de se défiler
quoiqu’un peu extrême sans doute) pour un truc
mystérieux. Comme beaucoup de patientes hystériques, elle répète qu’elle
va bien, qu’elle n’est pas folle et que les monsieurs ont arrêté de parler dans
sa tête alors elle peut rentrer chez elle, merci, et se gaver de chocolats à la
liqueur. Mais pas si vite. On ne trouve pas ses résultats. Son médecin
disparaît du coup elle en a un autre. Puis un troisième – un peu comme à
St-Pierre, tiens. Tout ça sent le coup fourré, un coup en forme de vieille
vengeance du genre mûrie et méditée pendant 20 ans, comme en atteste l’incipit
du film : gaffe, les filles, vos amoureux éconduits de bac à sable seront
les clous de votre cercueil. Je sais, je spoile, en même temps, vu le
niveau du film, il se spoile tout seul on va dire.
Ça fait un bail que j’ai vu Pathology, mais je m’en souviens
comme d’un truc plutôt rigolo, un peu dans la veine « sexe+sang = cool)
avec des jolies couleurs verdâtres et des néons blafards de morgue plutôt
avenants. On retrouve ici une bande de jeunes étudiants en médecine un peu
connards (ils sont à Harvard, ces petits cons) qui décident de faire joujou
avec des cadavres. Cadavres ? Pas si sûr, j’en vois un qui bouge, là dans
le fond. Ne s’embarrassant que peu de scrupules, ils tranchent, découpent,
baisent et prennent de la drogue sans vergogne, ces fripons. Heureusement,
comme tous les méchants, ils finiront par payer ! (ou pas, je ne me
souviens pas de la fin en fait).
Il en reste quelques-uns qui me font de l’œil, dont Les insatisfaites poupées érotiques du Dr
Hitchcock, erotico-slasher italien ( La
besta uccide a sangue freddo en VO) connu sous une chiée de titres différents
un peu partout et Dr Giggles, qui
mêle vengeance et docteur psychopathe.
Coma, Crichton, 1978
Terminal choice, Larry, 1985
Hospital Massacre, Davidson, 1982
Pathology, Scholermann, 2008
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