dimanche 29 juillet 2012

Zombieland


Encore une découverte complètement aléatoire, puisque je suis tombée sur la référence de ce film en cherchant une info sur Bill Murray. Il est donc la principale raison pour laquelle je me suis farcie cette bleuette morte-vivante, pas révolutionnaire dans son genre.

Bon. On arrive en plein dans une Amérique ravagée par les zombies, devenue "Zombieland", dans laquelle un nerd puceau plein de tocs et d'envies sexuelles sales concernant les cheveux derrière les oreilles des filles (envie qu'il assouvira finalement, retenons notre souffle) semble être le seul survivant. Il se fait choper par une sorte de cow-boy en Hummer qui le prend en pitié. S'ensuite une rencontre pas des plus sympa avec deux soeurs qui cherchent à rejoindre la Californie et le roadtrip est lancé. Malgré moult coups bas et trahisons, et un problème évident de morts-vivants, tout ce petit monde finit par s'entendre à merveille et échoue dans la maison de Bill Murray. Ceci n'est cependant pas la destination finale de nos sympathiques protagonistes, qui doivent venir au secours des deux greluches récupérées plus haut, assaillies par les zombies dans un parc d'attractions - où notre héros vainc finalement sa peur panique des clowns et est bien parti pour tirer sa crampe. On est donc doublement heureux.

Le casting se défend bien: Jesse Eisenberg, jouant à être lui-même, Woody Harelson qui ressemble à Buzz dans Toy Story et la mini-meuf qui jouait Little Miss Sunshine - en carrément plus dark, woaw. Et Bill Murray donc- pendant 10 minutes.

Pour le reste, pas grand chose qui dépasse: les cadavres sont pas mal faits, y a des blagues de-ci de-là et des personnages - absolument pas clichés- dont les antagonismes sont censés être le principal ressort d'un pitch assez pauvre. 

En fait, je n'arrive pour une fois pas à voir discerner l'apport herméneutique de ce film à mon entreprise.  Je n'ai d'ailleurs trouvé ni réplique culte, ni  personnage pref', ni même un moment musical marquant - The Raconteurs au générique, ça calme. Trop lisse,  trop bien-pensant, trop lait de soja.  

Bouh.

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