mardi 29 décembre 2015

Body bags (1993)

Que faire un jour de Noël, quand le temps est au beau et que tout le monde régurgite paisiblement sa dinde aux antidépresseurs? Hé bien pour éviter Sissi ou Beethoven, on peut regarder Body Bags, sympathique petite série de trois mini-films signés Hooper et Carpenter!

Les bodys bags, ce sont les corps d'une morgue passés en revue par ce cher Carpenter, coroner de son son (pas très bon) état et qui nous raconte les déboires des cadavres intéressants qu'il trouve dans ses placards - un peu en mode mamie dans sa cuisine. 

The gas station raconte une nuit à la pompe qui tourne mal. Une pauvre étudiante en psychologie, en pleine révision du chapitre "sociopathe", se retrouve aux prises avec un vrai - de sociopathe - employé du mois qui a mal tourné et décide de se venger - de quoi? mystère! Comme d'habitude, tout le monde est suspect, mais c'est toujours celui qu'on soupçonne le moins - sauf moi, mais j'ai l'esprit tordu. Notre héroïne est par contre un peu concon: une fois son ennemi abattu, elle persiste à ne jamais se retourner, permettant à celui-ci de se relever et de la poursuivre non pas une, mais deux fois - faut être un peu quiche. En même temps, faire des études de psycho n'a jamais été le signe d'une intelligence foudroyante, en plus d'être un signe de sexualité débridée comme l'indique le dicton bien connu, "psycho, nympho". Bref. Les appareils de garage donnent lieu à quelques jolis plans, dont une mort pas dégueu graphiquemen

Plop Art
Hair n'est pas une comédie musicale sur des hippie venus de l'espace - mais ça aurait pu être une bonne idée - et parle enfin de problèmes de cheveux avec franchise et réalisme. Richard, quadra début-de-bedonnant est obsédé par ses cheveux, qu'il perd à une vitesse grand V et commence à faire un peu chier avec ses techniques diverses pour feinter la Nature - dont un traitement qui consiste tout simplement à se peindre le crâne, malin! Jusqu'à ce qu'il découvre un type bizarre sur le téléshopping qui lui promet qu'il retrouvera ses tifs en appelant le numéro suivant. Chiche! Après une consultation étrange et (mal) conseillé par une infirmière salace (méfiance, donc), Bob se retrouve du jour au lendemain avec une tignasse de fou qui rendrait jalouse Jen Anniston. Il est donc totalement hystérique - scène assez géniale - et sa nana lui saute dessus - soi-disant qu'elle s'en foutait de sa calvitie, la salope. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais non! Les tifs à Bobby continuent à pousser comme des oufs et en plus, lui sortent de partout! En en arrachant un, il se rend compte qu'il s'agit en fait d'une forme de vie étrangère et pas sympa (ils mordent)
Cheveux te bouffer la mimine!
Franchement, c'est la première fois qu'un film me comprend aussi bien et je me sens moins seule. Ma chevelure est effectivement issue d'un univers qui m'est étranger, parfois frisant parfois lissant, sec au milieu, gras sur les bords et hésitante par temps de pluie et m'a longtemps interrogée sur mes origines véritables. Il s'agit en fait tout simplement d'une forme de vie extraterrestre! Tu m'étonnes John!

Dans Eye on parle bien entendu d'un œil. Après un accident de voiture, Brent, joueur de base-ball se fait greffer un œil tout neuf - la couleur n'est pas trop raccord, mais c'est pas grave et reprend sa petite vie parfaite dans sa white-picket-fence house, avec sa gonzesse agent immobilier. Hélas, sa convalescence ne lui laisse pas de repos, le pauvre: il voit des mains qui sortent du sol, hallucine des cadavres en pleine partie de jambes en l'air ( cela dit sa meuf a pas l'air de beaucoup y mettre du sien, alors bon) et se cogne des migraines pas possibles. Tout semble venir de cet œil maléfique - mais à qui appartient-il? Le vieux thème de l'organe malfaisant transplanté est pas mal décliné ici, avec peu de variations une fin plutôt classique - beurk pour moi. 


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